En selle pour le Tour du Lac à motoneige !

La motoneige fait partie de l’ADN de ceux et celles qui vivent au Lac-Saint-Jean. Depuis que Joseph-Armand s’est élancé avec sa petite bête jaune sur les crêtes des bancs de neige, Jeannois et Jeannoises ont trouvé le véhicule qui occuperait leurs hivers et leur permettrait de partir à la découverte de leurs immensités enneigées.

Le Lac Saint-Jean vous accueille sur les sentiers !

Plus tard, c’est au début 1990 qu’est né le tourisme à motoneige qui a débuté par le tour de la grange, qui s’est élargi avec le tour du village, puis le tour des clubs voisin et ce n’est pas pour rien que l’une des premières véritables destinations à gagner le cœur des amants de l’hiver a été le tour du lac Saint-Jean. On aime ça faire le tour… Surtout quand c’est beau !

Un classique

Depuis déjà plusieurs décennies, le tour du Lac-Saint-Jean à motoneige est au tourisme hivernal ce que le tour de la Gaspésie est au tourisme estival. Un classique incontournable qui s’est imposé dès le moment où les Québécois ont commencé à voyager sur les sentiers de neige.
Le « Tour du Lac », (dès qu’on met une majuscule à Lac, on sait duquel il s’agit) possède d’abord cet avantage de ne pas ramener les motoneigistes sur leurs traces (ou si peu). Il présente quelques variables en termes de distances (± 300 km) selon qu’on emprunte le circuit le plus rapproché des rives du Pekuakami ou celui qui s’éloigne au nord-ouest du lac, vers Girardville, dans les vastes prairies de la « Friche », les bleuetières à perte de vue et les forêts denses du Pays de Maria-Chapdelaine. Cet itinéraire permet la découverte de plusieurs villages pittoresques et jouit d’un environnement sauvage éblouissant.

Sur la plaine agricole du Lac-Saint-JeanUn environnement toujours changeant.

 

Portes d’entrée
Le circuit motoneige du Lac-Saint-Jean compte de nombreuses portes d’entrée (ou de sortie). Elles passent par le Saguenay en provenance de Charlevoix, de la Côte-Nord et de la grande région de Québec. D’autres proviennent de la Mauricie, de Portneuf ou de la Baie-James. Certains voyageurs choisiront la ville d’Alma comme amorce de la tournée puisque les motoneiges peuvent accéder au centre-ville et à ses facilités d’hébergement, de restauration et de sorties. Saint-Gédéon, directement sur le lac, constitue également un point de chute intéressant.
On peut même accéder au Tour du Lac à partir du territoire mythique des Monts-Valin. Toutefois, le point d’accueil le plus populaire demeure le sentier qui traverse la réserve faunique des Laurentides à partir de Portneuf (TQ 23) par L’Étape puis croise le secteur du Mont-Apica avant d’aboutir à Hébertville.
Du nouveau au Mont-Apica

Un enneigement exceptionnel sur les hauteurs du Mont-Apica.Le belvédère du Mont-ApicaP1210056

Le sentier TQ 23 passe par le nouveau relais du Mont-Apica, sur la route 169, là où on avait autrefois une cabane plutôt élémentaire. À cela s’ajoute le belvédère spectaculaire qui occupe le sommet du Mont Apica où se trouvaient depuis 1952 des installations militaires du NORAD. Plus avant, on passe sous la nouvelle arche de bienvenue, une des plus impressionnantes au Québec avec ses matériaux bien régionaux : le bois et l’aluminium. Quant au nouveau relais, le président du Club motoneigistes Lac-Saint-Jean, Gaétan Gagné, mentionnait que : « dès le départ, il a largement dépassé les attentes en termes de fréquentation. On y sert une cuisine rapide et on peut également y faire le plein.» Quant au belvédère, , qui se trouve sur un embranchement à 1 km du relais et à 4 km à partir du sentier, Gaétan Gagné ajoute : « Nous avons aménagé un gazebo à 882 mètres d’altitude, à partir duquel, par beau temps, on peut admirer les sommets des Laurentides à perte de vue. »

Les plus vieux se souviendront de ce qu’on appelait « les radars » de la ligne Pinetree, un projet conjoint entre les États-Unis et le Canada pour détecter les avions ennemis durant la guerre froide avec l’URSS. Jusqu’à 500 personnes, militaires et civiles, ont occupé cette base qui était également une importante station météorologique. L’informatisation et l’évolution des technologies ont fini par avoir raison du centre d’opérations en 1993 et les radars ont été déménagés sur les Monts-Valin. Fait à noter, le mont Apica est souvent comparé aux Monts-Valin pour son enneigement exceptionnel. Lors de la fameuse « Tempête du siècle », en 1971, il y est tombé 80,2 cm de neige. Ce phénomène reste toujours évident lorsqu’on grimpe sur le sommet et qu’on constate à quel point le couvert blanc devient imposant au fil de l’ascension.

Le grand tour
Prêt pour le Tour du Lac ? J’avoue un faible pour le plus long circuit qui peut très bien s’amorcer sur les Monts-Valin jusqu’au sentier local conduisant les motoneigistes vers Saint-Ludger-de-Milot puis Sainte-Jeanne-d’Arc pour revenir au TQ 93.
Sur tout ce vaste territoire compris entre les rivières Péribonka, Mistassini et jusqu’à l’Ashuapmushuan éventuellement, presque aussi étendu que la Suisse, on est en train d’implanter le parc régional des Grandes-Rivières. Un des volets de développement de ce projet concerne la motoneige et un nouveau segment de piste qui poussera la découverte toujours plus loin en nous permettant de franchir les grands cours d’eau. C’est à suivre !
Pour compléter la boucle au nord du lac, plusieurs options sont envisageables, du raccourci le long de la rivière Mistassini; au moyen terme traversant la plaine agricole entre Albanel et Normandin. Jusqu’à la totale, qui passe par le bout du bout : Girardville et le Lac-à-Jim, dans un magnifique environnement de forêt et de neige. À vous de choisir !
Si vous longez le lac à l’est, passant par Sainte-Monique, Saint-Henri-de-Taillon et Péribonka, ne manquez surtout pas de faire escale au superbe relais Vauvert qui offre l’une des plus belles vues qui soit sur le grand plan d’eau, en plus d’une bonne bouffe et de chalets agréables.

Relais Vauvert à Dolbeau-Mistassini

Les attraits
Le Lac-Saint-Jean, destination motoneige, présente de nombreux attraits dont le premier recherché reste l’enneigement puis l’étonnante diversité des environnements visuels. On y alterne constamment de la forêt aux champs, de la piste sinueuse au large boulevard, en empruntant les couloirs de transport d’électricité. Tout cela avec quelques points de vue magnifiques sur le lac lui-même bien que les motoneigistes ne roulent plus sur les glaces du lac comme auparavant. Je ne saurais aussi assez insister sur le grand intérêt qu’il peut y avoir à visiter le Zoo sauvage de Saint-Félicien en hiver, un plaisir que s’offrent trop peu de motoneigistes.

Les étapes
Le Tour du Lac-Saint-Jean possède de plus cet avantage de donner le choix du type d’hébergement et des pauses qu’on souhaite faire. Nombre de relais sont disséminés tout au long du circuit. Il s’agit le plus souvent d’endroits pittoresques où se réchauffer, prendre un repas rapide et rencontrer les motoneigistes locaux. Partout, l’accueil y est digne de la réputation des Bleuets.
Plusieurs grands hôtels accueillent les motoneigistes, même au cœur des villes. Le confort et la restauration y sont à leur meilleur.

On peut également faire escale dans des auberges ou des gîtes incroyablement chaleureux et accueillants, pour vivre une expérience spéciale chez l’habitant. Maints endroits proposent aussi des chalets avec un service de restauration à proximité.

On a donc encore toutes les raisons du monde de renouer ou d’enfin découvrir les charmes irrésistibles du Tour du Lac-Saint-Jean à motoneige !

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